Si la peur d’avoir ou de développer une tumeur n’est soutenue par aucune bonne raison (peur sans motif), le fait de prendre conscience que l’inquiétude n’a pas de fondement rationnel est une aide, et c’est utile. En effet, la seule chose que nous pouvons faire dans ce cas est se demander si nous avons fait tout ce qu’il fallait pour prévenir le cancer. À savoir: est-ce que nous menons une vie saine, et est-ce que nous respectons les mesures de prévention recommandées par toutes les sociétés scientifiques (L’ABC DE LA PRÉVENTION).
On ne peut rien faire de plus. La maxime « fais ce que tu dois, advienne que pourra » devrait être un motif de sérénité dans ces cas-là. Malheureusement, certaines personnes traînent avec elles cette inquiétude excessive et sans fondement tout au long de leur vie, elles ont recours de manière exagérée à des examens diagnostiques répétés, bien au-delà de ceux recommandés par les bonnes règles de prévention, et elles éprouvent souvent un sens de mal-être psychologique pour tout cela.